Fantômes, squelettes et chauves-souris constituent des classiques de décoration lors de la fête d’Halloween. Bien qu’il semble de prime abord contradictoire de vouloir s’entourer d’éléments qui visent essentiellement à provoquer la peur, il existe une raison évolutive bien réelle à notre propension à vouloir ressentir des frissons d’effroi.
En premier lieu, la peur est l’une des émotions principales à la base de la survie de l’espèce. C’est pourquoi nous avons généralement davantage tendance à porter attention aux éléments qui sont anxiogènes, plutôt que rassurants, puisque ceux-ci activent notre système de survie. La peur permet donc de faire des apprentissages sur ce qui peut être menaçant pour nous. Par exemple, en regardant un film d’horreur, même si la plupart des scènes semblent souvent improbables, une partie primitive du cerveau s’active et veut apprendre comment réagir face à une telle situation.
L’halloween est également une fête fort appréciée des enfants qui, en plus de pouvoir s’amuser à confronter certaines peurs, verront leurs efforts récompensés par des bonbons. Rappelons-nous de les accompagner dans des apprentissages sains face à cette émotion.
