« Mieux vaut prévenir que mourir »
Voici la thématique pour la semaine de prévention du suicide qui se tiendra du 4 au 10 février 2024. Malgré le sentiment d’impuissance et l’inconfort que l’on peut ressentir face à cette problématique, oser amorcer une conversation avec un proche que l’on soupçonne vivre une détresse psychologique, c’est en soit de la prévention.
L’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) suggère donc d’exprimer vos inquiétudes, d’encourager la personne à parler de ce qu’elle vit actuellement, mais sans l’y forcer, de lui demander de clarifier ses propos inquiétants et même, de lui demander ouvertement si ce qu’elle vit l’amène à penser au suicide.
L’accompagnement d’un proche vers une ressource spécialisée est aussi une façon de prendre soin de la personne qui vit des difficultés. Les professionnels de la santé mentale, tels que les psychoéducateurs.trices, ont à cœur la santé psychologique de la personne et ont les compétences pour la soutenir. Entre autres, ils aideront à démystifier les croyances et tabous, à retrouver des capacités adaptatives et à faire face aux émotions difficiles. Avec ouverture et bienveillance, ce type d’accompagnement permettra de faire grandir la partie qui veut vivre à l’intérieur de soi.
Parler à quelqu’un de sa détresse ou oser approcher quelqu’un qui vit de la détresse a le pouvoir de briser les barrières et de protéger des vies. Une bonne façon de prévenir le suicide, c’est d’en parler.